Les souvenirs sont
comme un réseau qui s’élabore. Ils se conjuguent entre eux,
forment des connexions. La mémoire soutient le sujet dans
son sentiment de continuité de vie. Elle est le terreau de l’identité,
le terreau des relations.
Sans mémoire comment créer et
garder du lien avec soi, avec les autres ?
La mémoire est le lieu du
sentiment de sécurité
Quand elle informe le déjà connu et
permet de reconnaître l’inconnu, l’ailleurs. La mémoire permet d’intégrer le
nouveau, de lui faire de la place. Sans mémoire, pas d’histoire. Sans histoire, pas d’inscription
dans le temps et pas de projections vers le futur.
Au niveau individuel et collectif, la mémoire est une trace d’humanité
Parfois il est douloureux de faire
mémoire …
Impossible de ranger la douleur
dans un tiroir, de fermer le tiroir …
Et de faire comme si … comme si la
douleur pouvait être oubliée, rangée, classée. Comme si on pouvait passer à autre
chose ?
La mémoire est comme un bassin
sédimentaire dont les couches se superposent gardant contact avec le passé et
préparant la place pour ce qui va arriver. Mais …
Si un souvenir reste douloureux, une poche d’eau se forme,
hermétique.
Les souvenirs perdent leur
capacité à communiquer. Ils bloquent les liens et le
sentiment de continuité.
Ils peinent à transmettre une
histoire, l’histoire d’une vie.
La mémoire dit l’histoire d’une
vie.
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